C'est au bout de cette petite route sinueuse qu'il repose depuis 2006.
Une fois l'ancien portail en béton franchit, l'atmosphère est tout autre, comme un passage dans un univers parallèle ou le temps semble arrêté.
La route continue et laisse apercevoir sur la droite, un peu en hauteur, l'ancienne bâtisse du directeur, si simple architecturalement qu'elle passerait inaperçue.
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| Le réflexe de regarder par dessus son épaule |
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| Mosaïque de couleur qui semble ne pas avoir sa place ici |
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On retourne sur la route et continuons notre ascension. On ne tarde pas à être récompenser par notre effort... Il surgit devant nous, apparaissant derrière les arbres. On s'arrête, on l'observe, incapable de continuer d'avancer tellement le bâtiment écrase par sa superbe, dans son style du début du XXème siècle.
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| On peut presque apercevoir les patients sur les balcons |
Difficile de s'imaginer qu'il fût presque entièrement détruit lors de la seconde guerre mondiale, puis reconstruit, remanier, évoluant au fil du temps, s'adaptant aux besoins de ceux qui y entraient. Sanatorium à la base, il deviendra dans les années 50 un hôpital bénéficiant de soins palliatifs et d'un service pour les patients atteints d'Alzheimer ou autres symptômes liés à l'âge.
Malgré cela, il reste droit sur ses fondations, surplombant la vallée, témoin d'un âge lointain.
On se risque enfin l'intérieur car la pluie arrive, participant à l'ambiance pesante et angoissante du lieu.
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| Le vestiaire des infirmier(e)s |
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| Il va falloir prendre l'escalier |
De longs couloirs étirés sur 4 étages permettent une exploration rapide du lieu. Les pièces se ressemblent et sont, pour la plupart, dépourvues de toutes traces du passé. L'adrénaline du début se dissipe rapidement, nous nous habituons à l'endroit et les sensations disparaissent au fur et à mesure.
On reste tout de même à l'affût du moindre bruit (une goutte d'eau qui tombe, un courant d'air qui fait claquer une porte,...). Le lieu nous offre tout de même son lot de sursauts...
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| Travail d'artiste(s) |
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| un ancien appareil à radiographie, vidé de ses composants |
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| L'ancienne chapelle au 1er étage |
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| La nature se réapproprie les locaux |
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| Cadre photo |
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| L'ancienne cuisine |
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| Découverte dans les sous sols d'une étrange "prison". |
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| Il n'y a plus de linge pour les nouveaux arrivants |
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| Écriture de médecin |
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| La cour intérieure |
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| ....ETTES |
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| De grands balcons pour permettre aux malades de s'aérer |
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| Communication coupée |
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| L'impressionnante laverie de l'époque |
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| Une lessive à faire ? |
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| Dans les combles, les systèmes d'ascenseurs |
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| La vue est imprenable |
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| L'horloge n'est plus... même le temps semble avoir abandonné cet endroit |
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| Une sorte de Silent Hill |
Nous nous rendons pour finir dans l'ancienne salle de théâtre. On imagine les patients venir s'installer pour assister à une représentation.
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| Plus aucuns spectateurs |
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| Entracte |
Un dernier coup d’œil et nous reprenons la route pour repartir, laissant derrière nous ce monstre historique.
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